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Devons-nous nous attendre à davantage de guêpes à l’avenir ?

Nous n’avons pas besoin de vous préciser que l’année 2022 a été très propice au développement des guêpes. L’hiver clément et le printemps plutôt chaud ont joué un rôle primordial dans ce phénomène. Une question se pose alors : ces agitatrices ailées seront-elles de plus en plus nombreuses à mesure que le climat se réchauffe ? Ou les populations de guêpes dépendent-elles d’autres facteurs ? Notre Nature a cherché et trouvé une réponse.

La météo détermine grandement le nombre de guêpes qui nous entourent. Et elle agit notamment sur les reines. Elles sont très sensibles au mauvais temps durant les premiers mois après la sortie de leur hibernation et prospèrent surtout quand la météo est chaude et sèche. Cela signifie-t-il que nous devons nous attendre à voir plus de guêpes avec le réchauffement climatique ?

Bon temps, mauvais temps

D’autres facteurs jouent également un rôle dans leur développement. Des études menées au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande montrent qu’une année où les guêpes sont nombreuses est souvent suivie d’une mauvaise année pour elles. Mais l’inverse est également vrai : une année où ces insectes bourdonnants rayés sont fortement présents succède souvent à une année moins bénéfique. Le nombre de guêpes varie donc d’année en année.

Mais pourquoi ? Quand les guêpes sont peu nombreuses, la concurrence entre les différents essaims pour l’accès à la nourriture est moindre. Les reines peuvent donc monopoliser plus d’énergie pour survivre à l’hiver et sont donc mieux reposées et en meilleure forme pour former un essaim. Ajoutez-y de bonnes conditions météorologiques et vous obtiendrez la recette miracle pour un été riche en guêpes.

Quand l’année leur est plus favorable, la concurrence entre les guêpes est plus forte puisqu’elles cherchent toutes la même nourriture. De plus, les maladies et parasites se répandent plus facilement au sein d’une population plus importante. C’est pourquoi les reines qui passent l’hiver avec succès et forment ensuite un essaim sont moins nombreuses. Les populations de guêpes se régulent en quelque sorte d’elles-mêmes.

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