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Vulcain
Vulcain
Lars Soerink

Qui sont les meilleurs marathoniens de Notre Nature ?

La célèbre course de l’Ironman débute aujourd’hui ; l’occasion ou jamais de jeter un œil sur les coureurs longue distance qui peuplent nos paysages ! Découvrez les animaux les plus endurants de Notre Nature dans cet article.

La barge à queue noire

La barge à queue noire

Avec sa taille relativement modeste, cet oiseau ne semble pas taillé pour les vols long courrier. Et pourtant… La barge à queue noire peut parcourir 12 000 km sans poser patte à terre en seulement 11 jours ! Elle atteint des pointes de 90 km/h et double de poids avant d’entamer son long voyage vers le Sénégal. Une fois que les jours sont plus longs – et les chances de remplir son estomac plus élevées – elle revient s’installer dans nos vasières et nos prairies. Pas mal pour un oiseau des plaines !

Le loup

Le loup

Le loup gris est souvent cité en exemple quand on évoque les animaux qui parcourent de longues distances. Si les petits restent plusieurs années avec leurs parents et forment la meute, ils devront un jour s’en séparer pour fonder leur propre famille, et c’est là qu’ils vont suivre le parcours de leur vie : pour trouver un territoire de taille suffisante qui répond à tous leurs besoins, les loups peuvent parcourir des milliers de kilomètres (jusqu’à 7247 en un an).

L’anguille

L’anguille

Pas besoin d’avoir les pieds (ou plutôt les pattes) sur terre pour entrer en lice ; après tout, l’Ironman compte aussi une épreuve de natation ! Et quelle épreuve, car les anguilles qui peuplent nos cours d’eau parcourent environ 7000 km pour rejoindre la mer des Sargasses et s’y reproduire. Que leur arrive-t-il après ? Mystère, car aucune anguille adulte n’a jamais été observée dans le sens inverse ; on suppose donc que le trajet les a tellement épuisées qu’elles finissent par mourir.

Le vulcain et la belle-dame

Le vulcain et la belle-dame

La présence de ce marathonien est plus étonnante dans ce classement, mais certains papillons migrent aussi ! C’est notamment le cas du vulcain et de la belle-dame, deux papillons aux teintes orange et noire qui débarquent chez nous vers les mois d’avril ou mai. On peut d’ailleurs dire que notre vulcain aime mettre du piquant dans sa vie, car sa plante hôte préférée est l’ortie. La belle-dame, elle, n’est pas pointilleuse et apprécie de nombreuses plantes des milieux ouverts. Ces beaux insectes donnent naissance à une nouvelle génération (parfois deux) avant de repartir en automne vers le sud – allant jusqu’en Afrique !

Les hirondelles

Les hirondelles

Une hirondelle ne fait pas le printemps… Mais elle y contribue ! Quand les beaux jours s’éloignent, les hirondelles partent aussitôt en direction de l’Afrique afin de pouvoir continuer à chasser leur encas préféré : les insectes. En hiver, difficile de trouver de quoi subsister sous nos latitudes, c’est pourquoi elles n’hésitent pas à parcourir des milliers de kilomètres chaque année pour passer la mauvaise saison sous le soleil.

La baleine à bosse

La baleine à bosse

Certes, parcourir plusieurs milliers de kilomètres semble plus facile quand on possède la carrure d’une baleine à bosse, mais l’exploit est tout de même à souligner. Chaque automne, ces grands cétacés n’hésitent pas à nager environ 8000 kilomètres pour se rapprocher des tropiques et donner naissance à leurs petits. Nos grands mammifères marins reviennent ensuite dans les eaux plus froides au printemps.

Le saumon atlantique

Le saumon atlantique

Nous terminons ce classement par un poisson qui a récemment fait son retour dans nos rivières : le saumon atlantique. Ce solide gaillard que nous associons généralement aux eaux plus froides de l’Ecosse ou de la Norvège était autrefois bien présent dans nos cours d’eau avant de disparaitre… et de finalement être réintroduit dans le bassin mosan.  Les saumons sont connus pour remonter les rivières et les fleuves jusqu’à arriver à la frayère dans laquelle ils sont nés pour mettre au monde leurs petits. Une fois grands, les saumons d’eau douce feront le trajet inverse et rejoindront l’océan Atlantique, ne revenant que lorsque leur tour sera venu de donner naissance.

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