Les créateurs de « Notre Nature, Le Film » dévoilent leurs scènes préférées
Dans notre tout nouveau documentaire, la nature assure le spectacle. Scènes attendrissantes et effrayantes se succèdent, et les images sont tantôt impressionnantes, tantôt intimes. Mais les scènes qui marquent chaque spectateur sont plutôt subjectives. Quelles scènes ont donné la chair de poule aux créateurs de « Notre Nature, Le Film » ? De quoi sont-ils particulièrement fiers ? Quelles sont les plus belles images selon eux ? Réponses ici !
Typh Barrow a adoré le cerf élaphe
« J'ai toujours été fascinée par les cervidés. Je trouve le cerf élaphe vraiment impressionnant avec sa grande ramure, et la période du brame est un vrai spectacle. Dans "Notre Nature, Le Film", on sent toute la violence du choc pendant le combat entre les deux mâles qui tentent de gagner leur harde. »
Pim Niesten (Directeur de la Photographie) a été impressionné par les milliers de grues cendrées
« Le phénomène le plus magique que j'ai filmé est sans aucun doute la migration des grues cendrées. Chaque automne, ces oiseaux majestueux quittent la Scandinavie pour la région méditerranéenne et atterrissent avec un peu de chance dans les Hautes Fagnes pour reprendre des forces. Ils mesurent plus d'un mètre de haut et quand ils ouvrent le bec, leur cri ressemble à des trompettes. Les voir (et les entendre) voler par milliers, c'est un sentiment indescriptible. Je trouve cela phénoménal de pouvoir partager cette impression avec toute la Belgique via mes images. »
Dick Harrewijn (Directeur de la Photographie) est fier de la métamorphose du lucane cerf-volant
« La plupart des gens savent que les chenilles vont un jour se transformer en papillons, mais beaucoup ignorent que tous les insectes se métamorphosent, même notre gigantesque lucane cerf-volant. Sa pupaison a lieu sous la terre et c'est très difficile de déterminer le moment exact où elle se produira – et tout aussi compliqué à filmer. Mais grâce à l'aide des chercheurs qui nous ont fourni une nymphe prête à muer, nous avons pu filmer cette renaissance particulière – après 65 heures d'attente non-stop. Le résultat est aussi émouvant que surprenant, raison pour laquelle nous avons choisi cette scène pour ouvrir le film. »
L'épinoche a touché la corde sensible de Line Leeters (productrice)
« Ma scène préférée est celle de l'épinoche. Nous avons déjà tous pêché et étudié ce poisson quand nous étions enfants, mais j'ai été réellement impressionnée par le dévouement avec lequel il construit son nid et s'occupe de ses petits. C'est presqu'attendrissant de voir ce courageux mâle quasiment sacrifier sa vie pour sa descendance et mettre chaque intrus à la porte – malgré sa petite taille. La scène où il soulève un escargot d'un air décidé avant de sortir du cadre est tout simplement superbe ! »
Le bébé lézard des murailles a ému le compositeur Dirk Brossé
« Je suis toujours aussi ému quand je vois ce petit lézard des murailles sortir de son œuf. Il est si vulnérable quand il brise la fine membrane et voit la lumière du jour pour la première fois, mais il est aussi très fort, car il ne peut compter que sur lui-même pour survivre. Il vit aussi dans des conditions extrêmes entre les roches chaudes qui entourent les chemins de fer et où il doit trouver suffisamment de nourriture et de soleil. Cette scène rassemble toutes les facettes de notre nature. »
