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Pestvogel
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Une visite rare : ce que vous devez savoir sur les invasions annuelles d’oiseaux.

Tous les quatre ans, février compte un jour supplémentaire, il s’agit d’une année « bissextile », un moment rare. Aussi rare que ces périodes où certaines espèces d’oiseaux exotiques s’installent chez nous. Toutes les x années — mais pas de manière régulière — on peut parler d’une « invasion annuelle ». Découvrez ici pourquoi ces « invités invasifs » visitent la Belgique et qui ils sont exactement.

Le fait que 2020 soit une année bissextile est connu depuis des années. Reste à savoir si elle sera également synonyme « d’invasion annuelle ». Pendant une année d’invasion, les ornithologues repèrent soudainement beaucoup plus de spécimens d’une certaine espèce d’oiseau exotique (l’invité invasif)

Chez les oiseaux, ces années d’invasion ne sont pas fixes. Elles dépendent de facteurs externes tels que le mauvais temps ou une bonne saison de reproduction suivie d’une pénurie de nourriture dans leur habitat naturel. Les oiseaux partent alors à la recherche de meilleurs endroits. C’est ainsi que les oiseaux de Sibérie ou du Nord se retrouvent parfois dans nos contrées. Un mal pour un bien car pendant ces périodes, les passionnés d’oiseaux de notre pays sont sur le qui-vive pour repérer les espèces d’oiseaux rares.

Quels invités invasifs visitent la Belgique ?

Lorsque des espèces d’oiseaux exotiques sont observées en Belgique, on parle « d’invités invasifs ». « Invités » parce qu’ils séjournent ici temporairement et « invasifs » parce qu’ils viennent rarement ici seuls mais plutôt en grands groupes. Par exemple, ces dernières années, nous avons eu la visite du jaseur boréal(2016), du gros-bec casse-noyaux, de la mésange noire, du bec croisé perroquet et du sizerin flammé (2017). Si nous remontons un peu plus loin, en 2010, nous avons également accueilli l’orite à longue queue (pour la toute première fois) et le geai. Merci d’être passés, revenez quand vous voulez !

Uniquement les oiseaux ?

De telles invasions se produisent souvent mais pas exclusivement chez les oiseaux. On compte également des invasions de plantes exotiques, d’insectes, d’amphibiens, de poissons et de mammifères. En avril 2019, par exemple, des chercheurs ont découvert une plante qu’ils pensaient ne plus voir chez nous : la polycnème. Pourtant, il est étonnant de constater que les années d’invasion concernent principalement les oiseaux. Et c’est plutôt logique. Les oiseaux parcourent naturellement de grandes distances lorsqu’ils migrent. De plus, l’observation des oiseaux est un passe-temps populaire : de nombreuses personnes observent régulièrement les oiseaux et/ou les comptent par plaisir, ce qui signifie que les espèces rares sont remarquées plus rapidement.

Orite à longue queue
Orite à longue queue

On s’égare, on s’égare…

Natuurlijk zijn niet alle zeldzame vogels die we in ons land spotten per definitie invasiegasten. Af en toe vliegen een paar vogels verkeerd waardoor ze afdwalen en in België neerstrijken. Dit soort dwaalgasten zijn eigenlijk onderweg naar een andere bestemming en komen eerder toevallig in onze regio terecht. Een goed voorbeeld is de bruine lijster, die in 2016, 2019 en 2020 gespot werd bij ons.

Suivez les espèces d’oiseaux les plus récemment repérées via www.trektellen.org.

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