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Ces animaux indispensables pour la gestion des forêts

De nombreux animaux sauvages sont primordiaux pour la gestion naturelle des forêts. Oiseaux, insectes et plus grands mammifères qui vivent dans les bois donnent chacun à leur manière une nouvelle vie à leur environnement. La protection de ces espèces est donc essentielle pour l'accomplissement de leur mission. Qui sont ces gardiens de la forêt et comment agissent-ils ? Lisez notre article pour en savoir plus !

L'écureuil étourdi

Les écureuils sont des collectionneurs extrêmes. Tout au long de la journée, ils partent en quête de graines, glands, pommes de pin et noix qu'ils cachent sous des feuilles ou qu'ils enterrent pour les déguster plus tard. Non contents d'être atteints de collectionnite compulsive, ils ont aussi des troubles de la mémoire. Ces petits mammifères oublient régulièrement l'emplacement de leurs caches de nourriture. Des graines « disparaissent » ainsi chaque année sous terre et donnent naissance à de nouveaux arbres et plantes au printemps. L'écureuil étourdi participe donc à la préservation de la planète, car il plante sans le savoir des dizaines d'arbres par an.

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La leçon des castors-pompiers

Les castors sont les architectes paysagistes de la nature par excellence. Ils construisent ainsi barrages et déversoirs pour créer leur petit nid douillet. Résultat ? Arbres et branches rongés forment des barrages au milieu de l'eau. Ce faisant, le castor cause-t-il des dommages à nos forêts ? Même pas ! Une nouvelle étude prouve qu'en bâtissant leurs structures, les castors contribuent à la création d'étangs et de marécages. Ces espaces ne sont pas seulement des zones inondables : ils forment également des couloirs anti-incendie naturels. Les constructions de nos castors empêchent donc les feux de forêt de se propager trop rapidement dans les zones naturelles. Cet animal peut ainsi compléter son CV en revendiquant le poste d'agent de prévention contre les incendies.

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Les loups affamés participent à la croissance des jeunes arbres

Les loups sont enfin de retour en Belgique. Les meutes et les individus solitaires installés dans nos contrées chassent principalement les grands ongulés comme le cerf élaphe, le chevreuil et le sanglier. Leurs habitudes alimentaires et leur comportement de prédation ont également un impact sur la faune de leur environnement. Cerfs, chevreuils et autres herbivores ont une attitude différente lorsqu'ils se trouvent sur le territoire des loups. Ils sont plus vigilants et se déplacent plus fréquemment et plus rapidement, ce qui les force aussi à modifier leurs repas ; les jeunes arbres ont ainsi plus de chances d'arriver à leur phase adulte et de se développer grâce aux loups affamés !

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Le clyte bélier glouton

Le clyte bélier est un insecte méconnu et par conséquent, impopulaire. Ce coléoptère longiligne jaune et noir qui peut facilement être confondu avec une guêpe ne mesure que 15 millimètres, mais il n'en accomplit pas moins de grandes actions. Cet insecte se nourrit surtout de pollen et peut donc être aperçu sur les fleurs. Bien qu'un individu adulte ne vive que quelques semaines (de mai à juin), il est essentiel à la survie de nos écosystèmes. En volant de fleur en fleur, le clyte bélier transporte le pollen et favorise ainsi la biodiversité de nos forêts. Et ce n'est pas tout ! Les femelles pondent leurs oeufs dans des morceaux de bois mort, donnant naissance à des larves qui vont nettoyer les environs en se gavant de bois mort pour devenir grandes. Ces petits coléoptères débarrassent ainsi le sol forestier de ses vieilles écorces, branches et feuilles.

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La pédofaune crée de l'humus et enrichit la terre

Il existe également de nombreuses petites bêtes qui subsistent grâce aux déchets organiques. Le terme « pédofaune » rassemble tous les animaux qui vivent dans la terre ou à peine au-dessus de la surface. Leur point commun ? Un régime constitué principalement de résidus végétaux et animaux. Ce groupe comprend les vers de terre, les gastéropodes, les arachnides, les isopodes, les diplopodes, les myriapodes, les coléoptères, les fourmis ou encore les taupes. Ils transforment branches et feuilles mortes en humus, une substance essentielle pour les sols forestiers. Certains de ces animaux protègent aussi notre nature en dévorant les insectes et les nuisibles. Bon appétit !

Cette faune souterraine contribue aussi à la richesse du sol, comme les vers de terre et les taupes qui creusent et retournent la terre avec acharnement. Leurs actions augmentent le taux d'oxygène et la bonne répartition des minéraux dans le sol et sont donc tout aussi importantes. La pédofaune ne peut évidemment pas dévorer tous les résidus organiques ; les restes sont décomposés en plus petits nutriments par des champignons et des bactéries afin de nourrir arbres et plantes.

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